Contrat de bail, Contrat de location : modèle gratuit en Word et PDF

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Tous nos contrats de location sont à jour de la loi Alur (2014), de la loi Elan (2018) et de la loi Climat et résilience (2021).

Tous les exemples de contrat de bail ont été rédigés par un huissier de justice pour vous apporter une grande sécurité dans le contenu. Enormément de conflits entre propriétaires et locataires trouvent leur origine dans un contrat de location mal rédigé.

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Contrat de location

Un contrat de location est essentiel et obligatoire. Il formalise les droits et obligations du propriétaire et ceux du locataire. Le bail de location garantit ainsi une relation encadrée par la loi. Il permet de définir les conditions de location (loyer, durée, charges, etc.) et sert de référence en cas de litige. Ce document protège les deux parties et assure une transparence pour une gestion locative paisible.

🛏️ Contrat de location meublé

🔑 Contrat de location vide

🔗 Contrat de bail colocation

🎓 Contrat de location étudiant

Modèle de contrat de location courte durée / saisonnière (Airbnb)

Vous souhaitez faire une location de courte durée ?  Seul le contrat de location saisonnière est adapté. Il permet de louer votre logement pour des durées inférieures à 90 jours par an avec le même locataire. Notre modèle est entièrement personnalisable et vous permet de gérer votre location Airbnb en toute simplicité.

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🛏️ Contrat de location bail meublé

Le bail meublé est un contrat de location pour un logement équipé de meubles essentiels, offrant flexibilité pour des locations à court ou moyen terme, d’une durée d’un an, renouvelable tacitement.

Fonctionnement du bail meublé

📌 Cible : pour de l’habitation à usage de résidence principale

📌 Durée : conclu pour une durée de 1 an avec tacite reconduction

📌 Préavis locataire : délai de préavis du locataire de 1 mois

📌 Préavis propriétaire : délai de préavis du bailleur de 3 mois

📌 Dépôt de garantie : équivalent à 2 mois de loyer hors charge maximum

🔑 Contrat de location vide, bail nu

Le bail d’habitation nu ou vide concerne la location d’un logement non meublé, avec une durée minimale de trois ans, favorisant la stabilité pour les locataires à long terme et une gestion plus souple des aménagements.

Fonctionnement du bail de location nu

📌 Cible : pour de l’habitation à usage de résidence principale

📌 Durée : conclu pour une durée de 3 ou 6 ans avec tacite reconduction

📌 Préavis locataire : délai de préavis du locataire de 1 ou 3 mois

📌 Préavis bailleur : délai de préavis du propriétaire de 6 mois

📌 Dépôt de garantie :  équivalent à 1 mois de loyer hors charge maximum

⛓️‍💥Contrat de bail individuel colocation meublé

Le bail individuel de colocation permet à chaque colocataire de signer un contrat distinct avec le bailleur, limitant ainsi ses obligations financières à sa part du loyer, sans solidarité avec les autres locataires.

Fonctionnement du bail individuel colocation meublé

📌 Cible : pour de l’habitation en colocation avec un contrat indépendant par colocataire

📌 Durée : conclu pour une durée de 1 an avec tacite reconduction en bail meublé

📌 Préavis locataire : délai de préavis du locataire de 1 mois

📌 Préavis bailleur : délai de préavis du propriétaire de 3 mois

📌 Dépôt de garantie : équivalent à 2 mois de loyer hors charge maximum

🔗Contrat de bail collectif colocation meublé

Le bail unique ou collectif de colocation permet à plusieurs colocataires de signer un contrat unique pour un même logement, où chaque locataire est solidaire des autres pour le paiement du loyer.

Fonctionnement du bail collectif colocation meublé

📌 Cible : pour de l’habitation en colocation avec un seul contrat pour tous les colocataires

📌 Durée : conclu pour une durée de 1 an avec tacite reconduction en bail meublé

📌 Préavis locataire : délai de préavis du locataire de 1 mois

📌 Préavis bailleur :  délai de préavis du propriétaire de 3 mois

📌Dépôt de garantie :  équivalent à 2 mois de loyer hors charge maximum

🎓Contrat de bail location étudiant

Le contrat de location étudiant est destiné à un locataire qui fait des études.  D’une durée maximale de 9 mois et sans renouvellement automatique, il offre flexibilité et adaptation aux besoins scolaires.

Fonctionnement du bail location étudiant

📌 Cible : pour de l’habitation réservée à un étudiant

📌 Durée : conclu pour une durée de 9 mois sans renouvellement possible

📌 Préavis locataire : délai de préavis du locataire de 1 mois

📌 Préavis bailleur : pas de délai de préavis pour le propriétaire (fin du bail à l’issu des 9 mois)

📌 Dépôt de garantie : équivalent à 2 mois de loyer hors charge maximum

⛓️‍💥🎓 Bail de colocation individuel étudiant

Vous souhaitez mixer bail de colocation individuel et bail étudiant ? Profitez de l’avantage des deux régimes avec un contrat de location adaptée aux spécificités de chacun.

Fonctionnement

📌Cible : location d’une chambre à une étudiant

📌Durée : conclu pour une durée de 9 mois sans renouvellement automatique

📌Préavis locataire : délai de préavis du locataire de 1 mois

📌Préavis propriétaire : pas de résiliation du propriétaire

📌Dépôt de garantie : équivalent à 2 mois de loyer hors charge maximum

💼Contrat de location bail mobilité

Le bail mobilité est un contrat de location de courte durée (1 à 10 mois) pour un locataire en déplacement temporaire, comme une formation ou une mission professionnelle, sans dépôt de garantie requis.

Fonctionnement du bail mobilité

📌 Cible : pour de l’habitation réservée à une personne en mobilité professionnelle

📌 Durée : conclu pour une durée de 1 à 10 mois maximum sans renouvellement possible

📌 Préavis locataire : délai de préavis du locataire de 1 mois

📌 Préavis bailleur : pas de délai de préavis pour le propriétaire (fin du bail à l’issu de la période fixée)

📌 Dépôt de garantie : pas de dépôt de garantie possible

🚗Contrat de location parking/garage

Le bail de parking encadre la location d’une place de stationnement, ou d’un garage, que ce soit pour un véhicule ou un autre usage. Il offre des conditions de durée et de montant librement négociées entre les parties.

Fonctionnement du bail de location de parking et garage

📌 Cible : pour un parking ou un garage loué indépendamment d’un logement

📌 Durée : conclu pour une durée libre prévue au contrat avec ou sans renouvellement.

📌 Préavis locataire : librement convenu entre les parties

📌 Préavis bailleur : librement convenu entre les parties

📌 Dépôt de garantie : librement convenu entre les parties

La réglementation du contrat de location

La réglementation a beaucoup évoluée ces 10 dernières années depuis la loi Alur en 2014 jusqu’à la loi Climat et résilience en 2021, en passant par la loi Elan de 2018. Ces 3 lois ont apportées des modifications majeures sur le contrat de location. Un contrat de bail est un document très encadré qui obéit à un régime obligatoire. Il existe un type contrat particulier pour chaque type de location ou locataire. On en vient ainsi à se demander : quel type de contrat pour tel locataire ?

Un contrat de bail ne peut pas comporter n’importe quoi. Il existe des clauses interdites (abusives ou illégales), des clauses obligatoires et des clauses facultatives importantes à ne pas oublier.

La réglementation du contrail de bail location

La réglementation du contrat de location : loi Alur 2014 , loi Elan 2018 et loi Climat et résilience 2021

 

La réforme de la loi Alur (2014) sur les contrats de location

La loi Alur  a pour but de réguler les marchés immobiliers et encadrer les pratiques abusives, favoriser l’accès au logement, en protégeant les populations les plus vulnérables et développer l’innovation et la transparence. Elle a eu deux impacts majeurs sur les rapports entre locataire et propriétaire.

📌 La structuration des contrats de location. Elle est venu créer un vrai cadre précis et obligatoire pour les contrats de bail qui doivent dès lors respecter un modèle type imposé. La loi Alur a également réglementé les états des lieux, diagnostics techniques, pièces annexes obligatoires, etc. Pour les logements meublés, la loi Aur est également venue créer la liste des meubles et équipements obligatoires pour qu’un logement meublé soit qualifié de tel.

📌 La création des zones tendues. Véritable bouleversement du paysage locatif, la loi Alur a créé les zones tenues. Ces sont des territoires où la demande locative est tellement importante, qu’un encadrement, notamment au niveau des loyers, a été mis en place. 

 

Les apports de la loi Elan (2018) sur les contrats de location

La loi Elan (Evolution du Logement de l’Aménagement et du Numérique) a développé de nouveaux objectifs, notamment répondre aux besoins de chacun, favoriser la mixité sociale et améliorer le cadre de vie.

📌 La création du bail mobilité. La loi Elan créer un nouveau type de contrat de location. Il s’agit du bail mobilité. Un bail de location de courte durée allant de 1 à 10 mois non renouvelable. Il concerne les logements meublé et il est réservé aux locataires en mobilité professionnelle. Plus particulièrement, il s’adresse à tout locataire en formation professionnelle, études supérieures, contrat d’apprentissage, stage, service civique, mutation ou mission temporaire dans le cadre de son activité professionnelle. Point de détail important : aucun dépôt de garantie ne peut être pris au locataire.

📌 Le déploiement du numérique. La loi Elan prévoit les annexes au contrat de location (, notice d’information, diagnostics techniques, extraits de règlement de copropriété) peuvent être envoyés de façon dématérialisée. Nouvelle incidence également en ce qui concerne l’acte de cautionnement qui peut désormais être signé par voie électronique. .

📌 L’encadrement de la location saisonnière. Les contrôles et sanctions pour les locations touristiques de courte durée sont renforcés. Les locations de résidences principales sont limitées à 120 nuitées par an, sauf exceptions, tandis que celles des résidences secondaires varient selon les territoires. Les propriétaires risquent une amende pouvant atteindre 10 000 € par logement et les plateformes jusqu’à 50 000 € en cas de non-respect des règles.

📌 La colocation et l’habitat intergénérationnel. La loi élargit l’accès à la colocation dans le parc social à tous les publics et encourage l’habitat intergénérationnel. Les personnes de 60 ans et plus peuvent louer ou sous-louer une partie de leur logement à des jeunes de moins de 30 ans, tout en bénéficiant des allocations logement (ALS). Les jeunes sous-locataires peuvent également en bénéficier. Ce cadre flexible vise à diversifier l’offre de logements.

 

La rénovation énergétique au coeur de la loi Climat et résilience (2021) sur les contrats de location

Le mot d’ordre de la loi Climat est résilience est la rénovation énergétique. Elle instaure une véritable la chasse aux passoires énergétiques. 

📌 L’interdiction d’augmenter les loyers des logements G et F. Depuis le 04 août 2022, il est interdit de réviser ou d’indexer un loyer en cours de bail pour tous les logements classés F ou F, au diagnostic de performance énergétique (DPE).  De même, il n’est pas d’augmenter le loyer lors du renouvellement du bail ou lors de la remise en location entre deux locataires.

📌 Le renfort de l’information énergétique. Les critères de performance énergétique doivent obligatoirement être affiché sur les annonces de location des professionnels. De plus, le contrat de location doit indiquer le montant annuel théorique des dépenses d’énergie qui figurent sur le diagnostic de performance énergétique. Il doit aussi reproduire les dates du calendrier d’interdiction des locations. A partir du 1er janvier 2025, le bail devra également mentionner la classe énergétique du logement.

📌 La mise en place de l’audit énergétique. L’audit énergétique est une évaluation obligatoire pour la vente des immeubles et des maisons individuelles classés F et G, afin de déterminer leur performance énergétique et d’identifier des solutions d’amélioration. Il propose un plan de travaux visant à améliorer la performance énergétique en plusieurs étapes, pour encourager les propriétaires à rénover leurs biens et réduire leur consommation énergétique.

📌 L’interdiction de louer les logements DPE G. A partir du 1er janvier 2025, tous les logements classés G au DPE (logement qui consomme plus de 420 kWh/m² par an) seront interdits à la location car considéré comme indécent.

📌 L’interdiction de louer les logements DPE F. A partir du 1er janvier 2028, tous les logements classés F au DPE (logement qui consomme entre 331 à 420 kWh/m² par an) seront interdits à la location car considéré comme indécent.

📌 L’interdiction de louer les logements DPE E. A partir du 1er janvier 2035, tous les logements classés E au DPE (logement qui consomme entre 251 à 330 kWh/m² par an) seront interdits à la location car considéré comme indécent.

🔎 Pour en savoir plus sur le calendrier d’interdiction de location des logements énergivores dits « passoires thermiques », vous pouvez consulter notre article sur le sujet.

Comment savoir quel contrat de location choisir ?

Vous ne savez pas quel bail vous devez choisir ? Tout dépend du type de logement, de la qualité de votre locataire et surtout de la durée de location souhaitée. Nous vous avons synthétisé les différences entre les variétés de contrats de location.

Bail nu
Bail meublé
Bail étudiant
Bail mobilité
Bail courte durée
Durée du bail
3 ou 6 ans
1 an
9 mois
1 à 10 mois
1 à 90 jours
Préavis locataire
1 ou 3 mois de préavis
1 mois de préavis
1 mois de préavis
Aucun (durée ferme)
Préavis propriétaire
6 mois de préavis
3 mois de préavis
Pas de préavis/congé
Pas de préavis/congé
Aucun (durée ferme)
Dépôt de garantie
1 mois de loyer HC
2 mois de loyer HC
2 mois de loyer HC
Pas de dépôt de garantie
Libre
Fiscalité
Revenus fonciers
BIC / micro-BIC
BIC / micro-BIC
BIC / micro-BIC
BIC / micro-BIC
Renouvellement auto.
Oui
Oui
Non
Non
Non
Pour quel type de local?
Résidence principale
Résidence principale
Logement pour étudiant
Logement courte période
Location touristique

Contenu du contrat de location : comment bien rédiger un contrat de bail ?

Comment (bien) rédiger un contrat de location ? Qu’est ce qu’on doit mettre dans le bail de location ? Tous les contrats de location doivent comporter un certain nombre de mentions obligatoires afin de respecter le formalisme imposé par l’article 3 de la loi 89-462 du 6 juillet 1989. Rédigez le bail parfait en 10 étapes !

1️⃣ La désignation des parties au contrat de location

C’est une étape plutôt évidente mais il arrive (trop) fréquemment de retrouver des contrats de location incomplets.  Il faut indiquer l’état civil de chaque partie de la manière la plus complète possible.

  • Pour les personnes physiques : nom, prénom, date de naissance, lieu de naissance et adresse complète (rue, code postal et ville).
  • Pour les personnes morale : forme sociale (ex : SCI), dénomination sociale, numéro SIRET, adresse du siège social
 
Attention si vous souhaitez louer à une société (pour y loger un salarié par exemple) vous ne pouvez pas faire de contrat de bail meublé ou de contrat de location vide « classique ». Il faut alors effectuer un bail civil, souvent plus avantageux pour le propriétaire car il dispose d’un cadre moins stricte et plus souple.
 

⚠️  La caution/garant doit signer le bail ?

 Non, la personne qui se porte caution ou garant du locataire n’a pas à signer le contrat de location. Conformément à l’article 22-1 de la loi 89-462 du 6 juillet 1989, la personne qui se porte garant pour le locataire en cas d’impayé doit signer un document à part. Il s’agit d’un acte de cautionnement. Ce document doit respecter un formalisme stricte. La caution devra reproduire une mention qui reprend l’étendue et les conditions de son engagement.

2️⃣ La description du logement et de ses équipements

La description du logement doit être la plus complète possible pour éviter toute contestation de la part du locataire. La loi impose un certain nombre de mentions à faire figurer dans le contrat de location et notamment les informations suivantes :

  • La localisation du logement (adresse complète, bâtiment, étage, numéro de porte) sans oublier les annexes (cave, parking, etc.)
  • La surface habitable en mètres carré
  • Le nombre de pièces principales Ce sont les pièces de nuit (ex : chambres) et les pièces de vie (salon,  bureau, etc.). Ne sont pas comptabilisés en tant que « pièce principale » les cuisine, salle de bains, salle d’eau, WC, etc.
  • L’identifiant fiscal du logement (nouveauté depuis le 1er janvier 2024). Il s’agit du numéro de référence du logement sur votre déclaration d’impôt. Pour savoir comment retrouver l’identifiant fiscal du logement cliquez ici.
  • Le type d’habitat : immeuble collectif ou individuel (maison)
  • Le régime juridique de l’immeuble : en monopropriété (un seul propriétaire) ou en copropriété (plusieurs propriétaires)
  • La période de construction de l’immeuble
  • Les éléments d’équipement du logement cuisine équipée, détail des installations sanitaires, etc.
  • La production de chauffage : collectif ou individuel
  • La production d’eau chaude sanitaire : collectif ou individuel
  • Le montant des dépenses théoriques de consommation d’énergie figurant sur le diagnostic de performance énergétique (DPE)
  • La classe énergétique du logement figurant au DPE à partir du 1er janvier 2025
  • La destination des locaux : usage d’habitation ou usage mixte professionnel et d’habitation
  • Les parties et équipements de l’immeuble à usage commun de tous les occupants (ex : ascenseur, garage à vélo, espaces verts, local poubelle, etc.)
  • Les modalités d’accès à internet (ex : câble antenne, ADSL, fibre, etc.)

Si le logement est loué meublé, il n’est pas nécessaire d’indiquer la présence du mobilier dans le contrat de location. En effet, il faudra effectuer un inventaire précis du mobilier annexé à l’état des lieux. 

⚠️ L’une des principales contestations de la part des locataires vient d’une différence entre la surface du logement mentionnée au contrat de location et la surface réelle du logement.

Si la différence de surface est supérieure à 5% (1/20ème) par rapport à la surface mentionnée dans le contrat de bail, le locataire peut demander une diminution de loyer. Pour éviter cela, il est conseiller de demander à votre diagnostiqueur d’effectuer un mesurage « Boutin » et de mentionner la superficie figurant dans ce diagnostic.

Différence surface dans le bail et en vrai : que faire ?

3️⃣ La durée du bail et sa date de prise d’effet

La durée d’un bail de location est réglementée. Les parties ne peuvent pas la choisir librement, exceptés pour le cas du bail mobilité et du bail de location saisonnière où la fenêtre de choix est beaucoup plus ouverte.

  • Pour le contrat de location meublé : la règle est simple.
    ➡️ Le bail est conclut pour une durée de 1 an quelque soit la qualité du bailleur (personne physique ou morale).
    ➡️ Si la location est consentie à un étudiant la durée du contrat de bail peut être ramenée à 9 mois.
  • Pour le contrat de location vide/nu : la durée du contrat dépend de la qualité du bailleur.
    ➡️ Si le bailleur est une personne physique, la durée du contrat de bail est de 3 ans.
    ➡️ En revanche si le bailleur est une personne morale (c’est à dire une société), y compris pour les sociétés civiles immobilières (SCI)  la durée du contrat de bail est de 6 ans. Toutefois, lorsque la SCI est une société civile familiale (SCI de famille), c’est à dire qu’elle est composée entre membres d’une même famille jusqu’au 4ème degré inclus, la durée du contrat de location peut être de 3 ans.
 
La date de prise d’effet du bail, c’est à dire sa date de commencement peut être au jour de la signature du bail, avant la signature du bail (on parle alors d’application rétroactive) ou après la signature du bail. Cela permet de réserver un logement et d’engager le locataire. 
 
Par exemple : le bail est signé le 15 octobre 2024 avec une date de début au 15 novembre 2024. Dans ce cas le loyer ne sera dû qu’à compter du 15 novembre 2024.

4️⃣ Le renouvellement et la résiliation du contrat de location

 

Le renouvellement du contrat de bail

Une fois la durée prévue au bail expirée, le contrat de location meublé ou vide se renouvelle automatiquement pour une durée identique. Il est reconduit tacitement.  Le renouvellement est automatique. Il n’y a aucun courrier à envoyer au locataire. Ce sont des contrats conclus pour une durée « indéterminée ».

  • Le contrat de location meublé : il est renouvelé pour une durée de 1 an à sa date anniversaire.
  • Le contrat de location vide : il est renouvelé pour une durée de 3 ans si le bailleur est une personne physique ou 6 ans si le bailleur est une personne morale.
 
⚠️ En cas de changement de propriétaire en cours de bail, un contrat de bail nu conclu par une personne physique (donc pour une durée de 3 ans) sera renouvelé pour une durée de 6 ans si à la date du renouvellement le bailleur est devenu une personne morale (autre qu’une SCI familiale).
 

La règle est différente pour les contrats de location étudiant ou le bail mobilité. Ils s’arrêtent automatique une fois leur durée expirée. Il n’y a rien de particulier à effectuer. Ces contrats ne se renouvellement pas. Lorsque le bail arrive à son terme, le locataire doit faire un état des lieux, remettre les clés au propriétaire et rendre le logement.

 

Comment résilier le contrat de location ?

Le locataire et le propriétaire peuvent tous les deux rompre ou résilier le contrat de location mais dans des conditions et délais différents. La résiliation du bail passe par un congé (document de préavis) que l’une des parties va envoyer à l’autre.

Que la résiliation du bail vienne du locataire ou du propriétaire, elle doit obligatoirement être effectuée :

 📌par lettre recommandée avec demande d’avis de réception (LRAR)

📌 par remise en mains propres contre récépissé (remise d’un courrier en direct au locataire avec la date et sa signature sur votre exemplaire)
📌 par acte de commissaire de justice (anciennement huissier de justice)

Ensuite la résiliation du bail diffère selon que la demande émane du locataire ou du bailleur.

La résiliation du bail par le locataire : 
➡️ Le locataire peut donner son préavis (congé) à tout moment en cours de bail (il peut décider de partir 15 jours après être arrivé).
➡️ Le locataire doit respecter un délai de 3 mois pour un bail d’habitation nu (1 mois dans certains cas) ou un délai de 1 mois pour un bail d’habitation meublé
➡️ Le locataire n’a pas besoin de justifier d’un motif particulier

La résiliation du bail par le propriétaire : 
➡️ Le propriétaire ne peut donner congé que pour la date de fin du bail uniquement. Il ne peut pas casser le bail en cours.
➡️ Le propriétaire doit respecter un préavis de 6 mois pour un contrat de location vide ou 3 mois pour un contrat de location meublé
➡️ Le propriétaire ne peut donner congé que pour un des trois motifs prévus par la loi : reprendre le logement pour y habiter lui ou un proche (congé pour reprise), vendre le logement sans le locataire (congé pour vente), ou pour un autre motif suffisamment important (congé pour motif légitime et sérieux)
 
⚠️ Que le congé soit adressé par le propriétaire ou le locataire, le délai de préavis commence à courir à compter de la réception du courrier par son destinataire. Soyez donc vigilant à ce que le courrier soit bien reçu par votre locataire. 

5️⃣ Le loyer et les charges locatives

Le loyer

C’est sans doute l’un des éléments les plus importants. Le contrat de location doit mentionner toutes les informations relatives au loyer. Il s’agit notamment du montant du loyer, ses modalités de paiement ainsi que ses règles de révision éventuelle. Une date de paiement du loyer va donc figurer au bail. 

Le contrat de location doit également mentionner le montant du loyer appliqué au dernier locataire si celui-ci a quitté le logement il y a moins de 18 mois.

Si le logement est situé en zone tendue, le contrat de location va devoir indiquer si le secteur géographique est concerné par le dispositif d’encadrement des loyers. Si tel est le cas, il faut indiquer dans le contrat de location le montant du loyer de référence ainsi que le montant du loyer de référence majoré.  De plus, si un complément de loyer est prévu au bail, il faudra indiquer le montant du complément de loyer et les raisons qui le justifient.

Pour savoir si votre logement est situé en zone tendue, vous pouvez utiliser le simulateur de l’Etat.

Les charges locatives

Le contrat de bail doit préciser le montant et les modalités de paiement des charges récupérables auprès du locataire. Les charges locatives peuvent être refacturées de différentes manières :

  • les provision de charges : consiste en des avances versées mensuellement par le locataire, ajustées lors de la régularisation annuelle selon les dépenses réelles. Ce système est obligatoire pour le contrat de location vide.

  • le forfait de charge : le forfait de charges, quant à lui, est une somme fixe et non ajustable, couvrant les charges locatives récupérables. Il peut être révisé dans les mêmes conditions que le loyer. Il est obligatoire pour le bail mobilité
 
Le bailleur qui loue un logement avec un contrat de bail d’habitation meublé a le choix entre le système de provision de charge ou celui du forfait de charges.
Les charges refacturables au locataire

6️⃣ Le dépôt de garantie et la caution

Le dépôt de garantie est une somme versée par le locataire au moment de la signature du contrat de location. On l’appelle fréquemment la « caution » alors qu’en réalité ce terme sert à désigné la personne qui se porte garant pour le locataire. Le dépôt de garantie est destiné à couvrir d’éventuels impayés ou dégradations du logement. 

📌 Il est plafonné à un 1 mois de loyer pour les logements non meublés 
📌Il est plafonné à 2 mois pour les meublés
📌 Il n’est pas possible pour le bail mobilité

Le dépôt de garantie est restitué à la fin du bail. En cas de réparations nécessaires à la charge du locataire ou si des loyers et charges sont impayées, une retenue peut être effectuée soit partiellement soit sur la totalité du dépôt de garantie. 

Le propriétaire dispose d’1 mois, à compter de la remise des clés, pour restituer le dépôt de garantie si le logement est rendu dans un état conforme à l’état des lieux d’entrée. En revanche si une somme est prélevée du dépôt de garantie pour couvrir des réparations, le propriétaire dispose de 2 mois pour rendre le reste au locataire. 

7️⃣ La clause résolutoire

La clause résolutoire dans un contrat de location permet de résilier automatiquement le bail en cas de non-paiement du loyer, des charges, ou de non-respect des obligations par le locataire.  Elle peut être activité pour les motifs suivants : 
 
➡️ Défaut de paiement du loyer
➡️ Défaut de paiement des charges
➡️ Défaut de paiement du dépôt de garantie
➡️ Défaut d’assurance par le locataire contre les risques locatifs
➡️ Troubles du voisinage
 
Cette clause est désormais obligatoire dans un contrat de location depuis la loi « anti squat » du 23 juillet 2023. Pour pouvoir l’activer il faudra mandater un commissaire de justice pour faire délivrer un commandement au locataire qui disposera alors d’un délai pour régulariser sa situation.

8️⃣ La clause de révision du loyer et la clause de solidarité

Ces clauses sont des clauses facultatives. Cela signifie qu’elles ne sont pas obligatoires dans un contrat de location. Cependant, ils peuvent s’avérer très utiles

La clause de révision du loyer

La clause de révision du loyer, également appelé clause d’indexation, permet d’ajuster annuellement le montant du loyer en fonction d’un indice de référence des loyers (IRL) publié chaque trimestre par l’INSEE (détail des indices). Le propriétaire peut alors chaque année, à la date prévue dans le contrat de bail, faire une révision de loyer en calculant la variation de l’indice sur les douze derniers mois et appliquer la même variation au loyer, et aux charges en cas de forfait de charge. L’indice de révision doit être indiqué dans le contrat de location.

Exemple de calcul de la révision du loyer :

Un contrat de bail est conclu le 20 juin 2023 pour un loyer de 500 euros.
Il contient une clause qui prévoit la révision du loyer avec comme indice de référence, celui du 1er trimestre 2023 d’une valeur de 138.61.
Le 20 juin 2024 le propriétaire fait une révision du loyer. Le nouvel indice à appliquer est le 1er trimestre 2024 d’une valeur de 143.46.

Méthode de calcul :
– nouveau loyer = loyer en cours x (nouvel indice / indice de l’année précédente)
– nouveau loyer = 500 x (143.46/138.61)
Le nouveau loyer est donc de 517.49 euros

Pour appliquer la révision il suffit d’informer le locataire. Il n’est pas nécessaire de faire signer un nouveau bail ou un avenant au contrat de location existant.

Exemple calcul révision du loyer IRL INSEE

La clause de solidarité

La clause de solidarité dans un contrat de location implique que chaque colocataire est responsable non seulement de sa part du loyer, mais également du montant total si un autre colocataire ne paie pas. Cela signifie que le propriétaire peut se retourner contre n’importe lequel des colocataires pour obtenir la totalité du loyer impayé.

Cela s’applique aussi bien pour un couple qui vit en « colocation » que pour une colocation d’étudiants ou de jeunes actifs. Attention dans le cas d’une colocation cela ne s’applique que pour les locataires qui ont signé un même bail, donc qu’en cas de bail de colocation unique ou collectif. Cela ne s’appliquera pas pour un bail de colocation individuel car chaque colocataire dispose alors de son propre contrat de location.

9️⃣ Les clauses interdites, abusives ou illégales

L’article 4 de la loi 89-462 prévoit toute une série de clause abusives qui seront alors déclarées réputés non écrites si elles se trouvent présentes dans le bail. Ces clauses interdites ne remettent pas en cause la validité de l’intégralité du contrat de location. mais elles ne pourront naturellement pas s’appliquer. 

Voici les clauses concernées : 

📌 celle qui oblige le locataire, en vue de la vente ou de la location du local loué, à laisser visiter celui-ci les jours fériés ou plus de deux heures les jours ouvrables
📌la clause qui oblige le locataire de souscrire une assurance auprès d’une compagnie choisie par le bailleur
📌 la clause qui prévoit la responsabilité collective des locataires en cas de dégradation d’un élément des parties communes
📌la clause qui prévoit des amendes en cas d’infraction aux clauses d’un contrat de location ou d’un règlement intérieur à l’immeuble 
📌la clause qui interdit au locataire l’exercice d’une activité politique, syndicale, associative ou confessionnelle
📌la clause qui interdit au locataire d’héberger des personnes ne vivant pas habituellement avec lui
📌la clause qui facture au locataire des frais de relance ou d’expédition de la quittance de loyer
📌la clause qui prévoit que le locataire est automatiquement responsable des dégradations constatées dans le logement
📌la clause qui interdit au locataire d’avoir des animaux de compagnie (hors animaux classés catégorie dangereuse)
📌la clause qui interdit au locataire de fumer dans le logement (hors colocation)

 

🔟 Les annexes au contrat de location

Un certain nombre de document, ayant pour but d’informer le locataire doivent être joints au contrat de location.

  • Une notice d’information relative aux droits et obligations des locataires et des  bailleurs

  • Un dossier de diagnostic technique comprenant :

    ➡️ un diagnostic de performance énergétique
    ➡️une copie d’un état mentionnant l’absence ou la présence de matériaux ou de produits de la construction contenant de l’amiante
    ➡️un état de l’installation intérieure d’électricité et de gaz, dont l’objet est d’évaluer les risques pouvant porter atteinte à la sécurité des personnes
    ➡️un état des risques naturels et technologiques pour les zones couvertes par un plan de prévention des risques technologiques ou par un plan de prévention des risques naturels prévisibles, prescrit ou approuvé, ou dans des zones de sismicité
    ➡️ le cas échéant, les autres diagnostics obligatoires

     Ce dossier de diagnostics techniques peut désormais être envoyé par voie dématérialisée au locataire.

  • Lorsque le logement se trouve en copropriété, le bailleur est tenu de communiquer au locataire les extraits du règlement de copropriété concernant la destination de l’immeuble, la jouissance et l’usage des parties privatives et communes, et précisant la quote-part afférente au lot loué dans chacune des catégories de charge.

  • Vous pouvez joindre toutes les notices d’utilisation des différents équipements mentionnés au bail ainsi que les précédentes attestations d’entretien.

  • Il est possible d’annexer une grille de vétusté. Elle permet d’évaluer l’usure normale des équipements d’un logement au fil du temps. Elle sert de référence pour répartir les frais de réparations entre le locataire et le propriétaire, en tenant compte de la durée d’utilisation et de l’état initial des éléments.

  • Si l’article 3-2 de la loi du 6 juillet 1989 prévoit que l’état des lieux doit être joint au contrat de location, il est bien souvent effectué après la signature du bail. Dans ce cas, il peut valablement être adressé de manière séparée au locataire. 

Questions fréquentes

Non, la personne qui souhaite se porte caution (le garant) ne doit pas signer le contrat de location. Elle va devoir signer un acte de cautionnement. C’est un document séparé qui engage sa responsabilité en cas de défaut de paiement par le locataire. Cet acte précise clairement les obligations du garant, le montant maximal garanti, ainsi que la durée de l’engagement. Par contre une copie du contrat de location pour lequel le garant se porte caution devra être annexé à l’acte de cautionnement.

Pour résilier un bail, le locataire doit envoyer un préavis au propriétaire (1 mois en zones tendues et pour le bail meublé, 3 mois sinon) par lettre recommandée avec accusé de réception ou par un acte d’huissier.

De son côté, le propriétaire ne peut donner congé qu’à l’échéance du bail et pour des motifs bien définis : vente du logement, reprise pour y habiter, ou motif légitime et sérieux (impayés, troubles). Le propriétaire doit respecter un préavis de 6 mois avant la fin du bail. Si le propriétaire souhaite vendre, il doit également offrir la priorité au locataire pour l’achat du bien, au prix fixé dans l’offre de vente.

Toute personne majeure et solvable peut se porter caution pour un locataire.

Cela inclut un parent, un ami, ou même un tiers, tant que ce dernier dispose de ressources suffisantes pour garantir les obligations locatives. Ca peut également être une société qui se porte garant pour le paiement du loyer de son dirigeant ou des salariés qu’elle aide à se loger.

En plus des cautions privées, il existe des dispositifs comme la garantie Visale, une garantie gratuite gérée par Action Logement, accessible aux jeunes et aux salariés précaires, qui prend en charge les éventuels impayés de loyers et charges.

Si un propriétaire souhaite vendre un bien loué, il doit adresser un congé pour vente au locataire au moins six mois avant la fin du bail pour un bail vide et 3 mois avant la fin du bail pour un contrat de location meublé.

Si le logement est loué non meublé, ce congé doit préciser le prix et les conditions de la vente, car le locataire bénéficie d’un droit de préemption, ce qui signifie qu’il a la priorité pour acheter le logement aux conditions spécifiées. Si le locataire n’est pas intéressé par l’achat, il devra quitter le logement à l’issue du délai de préavis. En revanche, si la vente intervient avant l’échéance du bail, le locataire conserve son droit d’occupation jusqu’à la fin du contrat.

Pour une location de courte ou moyenne durée, le bail mobilité est parfaitement adapté. Ce type de bail, introduit par la loi Elan, permet une location d’une durée de 1 à 10 mois, non renouvelable, sans dépôt de garantie.

Il est destiné aux locataires en mobilité professionnelle (stage, formation, mission temporaire) ou étudiants, et il est flexible pour les propriétaires car il n’impose pas de reconduction tacite. 

Toutefois, le locataire ne remplit pas ces conditions, la seule solution sera de lui faire une location meublé classique et qu’il donne son préavis 1 mois avant la date à laquelle il souhaite partir.

Si le locataire ne va pas chercher le courrier contenant son préavis de départ (congé) que vous lui avez envoyé en lettre recommandée avec demande d’avis de réception, celui-ci ne sera pas valable.

En effet, le délai de préavis commence à courir à partir du moment où le locataire à réceptionné le courrier. S’il ne va jamais chercher la lettre, le délai ne commencera jamais à courir. Dans ce cas il faut faire délivrer le congé par un commissaire de justice (huissier de justice).

Oui, la signature électronique est désormais parfaitement légale pour les contrats de bail, tant qu’elle respecte les exigences fixées par la réglementation européenne (eIDAS). Cette méthode offre la même valeur juridique qu’une signature manuscrite et présente l’avantage de simplifier la gestion des documents, surtout pour les locations à distance.

Oui, depuis une réforme de 2020, la signature électronique est acceptée pour l’acte de cautionnement, à condition que celui-ci soit établi conformément aux dispositions légales et que le procédé de signature respecte la réglementation européenne.

L’acte de cautionnement doit notamment comporter une mention apposée par la caution elle-même, précisant le montant garanti, et être signé dans des conditions sécurisées.

Non, pour les logements classés F ou G (qualifiés de passoires thermiques), la loi Climat et Résilience interdit l’augmentation de loyer, que ce soit lors d’une révision annuelle ou d’un renouvellement de bail. Cette mesure vise à inciter les propriétaires à rénover leurs biens pour améliorer leur performance énergétique. À partir de 2025, ces logements seront progressivement interdits à la location si aucune rénovation n’est effectuée, renforçant encore la pression sur les propriétaires de biens énergivores.

L’augmentation du loyer est encadrée par la loi et peut s’opérer de deux manières principales : d’abord, via la révision annuelle en fonction de l’Indice de Référence des Loyers (IRL), à condition que cette clause soit incluse dans le bail. Ensuite, lors d’un renouvellement de bail, si le loyer est manifestement sous-évalué, le propriétaire peut proposer une augmentation en respectant les plafonds fixés, notamment dans les zones tendues. Dans tous les cas, ces augmentations doivent être justifiées et notifiées au locataire.

En dehors de ces cas, il n’est pas possible d’augmenter un loyer en cours de bail.

Non, lorsque vous achetez un bien occupé, le bail en cours se poursuit aux mêmes conditions, et vous devenez simplement le nouveau bailleur. Il n’est donc pas nécessaire de rédiger un nouveau bail. Cependant, vous devez informer le locataire de ce changement, en lui fournissant vos coordonnées pour le paiement du loyer et les communications courantes. Les droits et obligations du locataire restent inchangés, et il peut continuer à occuper le logement jusqu’à la fin du bail. Vous pouvez néanmoins discuter de modifications avec lui lors du renouvellement.

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